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Les français aiment leur maire

Le dernier sondage de l’IFOP révèle que 70% des Français sont contents de leur maire. Que signifie réellement ce chiffre? Quelles nuances se cachent derrière ce pourcentage? Pour comprendre le mieux possible les attentes des Français et aider les candidats à être élus, Politicae décrypte pour vous les résultats d’un sondage exclusif.

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Un taux de satisfaction élevé : 70% des citoyens sont contents de leur maire

Il y a un an presque jour pour jour, le Figaro révélait que 65% des Français avaient une bonne opinion de leur maire. Aujourd’hui, le sondage de l’IFOP pour Politicae montre clairement que cette tendance est à la hausse, puisque 70% des citoyens sont satisfaits de leur maire. Il s’agit d’ailleurs d’une tendance sur le long terme, puisque la cote de popularité du maire a progressé de 9 points depuis 2017. Il conserve ainsi sa place d’élu préféré des Français. À quoi tient ce succès ?

On peut analyser le taux élevé de contentement des Français par plusieurs paramètres. Le maire est l’élu le plus proche de ses administrés, il représente l’Etat à l’échelle locale de manière très concrète, par exemple lorsqu’il exerce ses fonctions d’état-civil en enregistrant les naissances et les mariages. C’est lui qui peut mener des actions directes en faveur de ses administrés, et prendre le relais de l’Etat lorsque celui-ci délègue des compétences ou n’assure pas un service public suffisant. Par exemple, c’est le maire qui est chargé d’entretenir l’école communale, de développer l’offre périscolaire, de mettre en place une cantine. Toutes ces mesures le rendent populaire auprès des parents d’élèves en particulier : 90% des parents, ayant un enfant scolarisé en crèche, sont satisfaits de leur maire.

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Le profil du maire préféré des Français

Le sondage révèle qu’une large majorité des électeurs est satisfaite de son édile. Cette satisfaction se décline selon l’étiquette politique et la personnalité du maire. Ainsi les électeurs font davantage confiance à un maire âgé de plus de 35 ans (71 %) qu’un maire plus jeune (61%). Aux yeux des électeurs, l’âge semble donc être une garantie de crédibilité et d’expérience. Ces chiffres correspondent d’ailleurs avec le nombre de mandats exercés par les maires. Dans les communes où le maire a été réélu en 2020, où il exerce donc au moins son deuxième mandat, 58% des électeurs sont satisfaits et veulent que l’action municipale se poursuive, contre 51% dans les communes où le maire en est à son premier mandat.

En outre, l’étude de l’étiquette politique du maire révèle que les élus de droite (69 %) ont une cote de satisfaction plus élevée que ceux affublés d’une étiquette de gauche (64%). C’est encore plus vrai pour les communes d’extrême-droite (73%). Néanmoins, il apparaît que les maires ayant le plus de succès sont ceux sans étiquette (77%). La cote de popularité la plus faible est attribuée aux maires de gauche (64%).

Si l’on s’intéresse au profil des communes où le maire est le plus populaire, on remarque que les électeurs des communes rurales (77 %) et des banlieues aisées (87 %) jugent de façon particulièrement positive l’action de leur municipalité. Dans ces communes, le souhait de poursuivre l’action municipale actuellement menée témoigne de cette popularité, sans doute car le maire peut être relativement proche de ses administrés et répondre à leurs besoins. En revanche, dans les communes de 20.000 à 50.000 habitants, ou de très grande taille, les électeurs sont mécontents de leur municipalité, et souhaitent la voir changer. Cette volonté de changement peut traduire un manque d’action du maire en termes de sécurité et d’offre de soins, qui arrivent en tête des préoccupations des électeurs dans ces ville.

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Si les Français sont contents de leur maire, ils ne sont pas pour autant prêts à le réélire. En effet, 55% des électeurs souhaitent que l’action municipale continue, ce qui est bien inférieur à la cote de satisfaction qu’ils accordent à leur élu. Pour le candidat à sa propre succession, l’enjeu est donc double : valoriser le bilan de son mandat, mobiliser les électeurs qui lui accordent leur confiance mais qui aimeraient changer de politique.

Pour cela, le maire sortant peut capitaliser sur son action durant les dernières années de son mandat, souligner les projets réalisés au bénéfice de sa commune. Il peut particulièrement mettre en exergue ses actions qui concernent les préoccupations majeures des Français, à savoir l’offre de soins et la sécurité. Ainsi, le maire sortant qui souhaite se faire réélire peut valoriser son rôle dans l’installation de médecins, ou dans le renforcement de sa police municipale, deux types d’actions concrètes qui coïncident avec les vœux des électeurs.