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Financer sa campagne : villes de moins de 9000 habitants

Suivant les communes, leur taille et leur typologie, les méthodes de financement varient. La question de l’apport se pose toutefois pour toutes les candidatures. Dans les villes de moins de 9.000 habitants, l’absence de remboursement des frais de campagne impose une précaution accrue au moment de financer sa campagne. Chaque dépense doit être anticipée en conséquence.

Financement communes de - de 9.000 habitants

Le principe du financement de campagne

Financer sa campagne n’est pas une tâche aisée. Elle peut coûter cher, et s’étend parfois sur un temps assez long selon la commune. Dans les communes de moins de 9.000 habitants, les candidats n’ont pas les obligations pesant sur ceux des autres communes. Notamment, il n’y pas d’obligation de tenue de compte de campagne ou de désignation d’un mandataire financier.

Toutefois un corollaire accompagne cette liberté : le non-remboursement des comptes de campagne. En effet, pour les communes de moins de 9.000 habitants, aucun remboursement public des frais de campagne n’est possible. Et ce, quels que soient les montants investis et les scores des candidats. En conséquence, tout frais engagé l’est irrémédiablement. Cela implique donc une précaution accrue dans la gestion des comptes. En contrepartie, les dépenses ne sont pas plafonnées.

La seule interdiction valable pour toutes les communes concerne l’impossibilité de recevoir des dons de personnes morales. Ces dernières (associations, banques, entreprises…) n’ont pas la possibilité d’apporter une manne financière aux candidats. La seule exception concerne les partis politiques, qui peuvent soutenir les candidats de leur choix.

On notera le cas particulier de la propagande électorale, soumise à des règles spécifiques impliquant un remboursement dédié pour les communes de 1.000 habitants et plus.

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Les moyens de financements de la campagne

Comme évoqué ci-dessus, aucune personne morale ne peut soutenir la campagne d’un candidat à l’exception notable des partis politiques. Toutefois, dans les communes de moins de 9.000 habitants, l’intérêt pour les partis est négligeable. Économiquement tout d’abord, puisque leur soutien est à perte, non-soumis à remboursement. Politiquement ensuite, car l’impact à l’échelle nationale d’une élection locale d’envergure restreinte est nécessairement limité.

Par conséquent, la seule ressource restant au candidat pour financer sa campagne est le recours aux dons. Toutefois, dans les communes de moins de 9.000 habitants, ceux-ci ne font pas l’objet d’une déduction fiscale. Le candidat doit donc mobiliser des électeurs le soutenant pour affronter les coûts de la campagne.

Les citoyens peuvent contribuer à hauteur de 4600 euros maximum par donateur et par campagne. Dans les communes de cette taille, il faut mieux ambitionner plutôt 3 ou 4 donateurs conséquents que 20 plus modestes. En termes de temps et de chances de succès, le processus est bien plus efficace.

En-dehors des soutiens extérieurs, le candidat doit avant tout compter sur ses propres moyens et ceux de son équipe. C’est d’ailleurs le cas le plus clair du temps. En outre, le conjoint du candidat peut participer au financement de sa campagne. Il est toutefois soumis aux mêmes obligations que les donateurs au niveau des plafonds.

Dans les communes de moins de 1.000 habitants, les coûts sont restreints. Ils se limitent globalement à la propagande, non prise en charge par les fonds publics. Dans les autres communes, les scrutins fonctionnent par liste. Par conséquent, le candidat peut en partie compter sur les membres de sa liste pour le soutenir. Dans la mesure de leurs moyens, ils répondent généreusement aux sollicitations.

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Dans la conception de sa campagne, le candidat doit anticiper le coût de celle-ci. C’est ainsi qu’il pourra convenablement financer sa campagne, d’autant plus  lorsque sa commune dépasse les 9.000 habitants. Les frais sont variés et s’additionnent rapidement. Bien évidemment, cela varie avec la taille de la commune, le nombre d’habitants et sa situation socio-économique. Toutefois, dans son plan de gestion, il peut se projeter sur les montants empiriques suivants :

  • 0,5 euros par habitant : minimum minimorum à investir pour garantir une campagne convenable.
  • 1 euro par habitant : Montant convenable permettant d’effectuer une campagne de qualité, impactante et mobilisante.
  • 2 euros par habitant : Idéal

 

En ce qui concerne la mobilisation des donateurs, les candidats peuvent solliciter des contributions financières par divers moyens :

    • Réunions Publiques : Organiser des rencontres avec les électeurs permet de présenter le programme et de solliciter des dons en direct.
    • Courriers : Envoyer des lettres personnalisées aux sympathisants et aux membres de la communauté pour demander leur soutien financier.
    • Réseaux Sociaux et Sites Internet : Utiliser les plateformes numériques pour lancer des appels à dons, publier des informations sur la campagne et faciliter les contributions en ligne.

Cependant, chaque appel à dons doit respecter les règles de transparence et indiquer clairement l’usage prévu des fonds.